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Le Pen - Page 38

  • Foire du Trône : arrêtez de mentir aux Français

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le gouvernement UMP, particulièrement le ministre Baroin, ne sert pas son candidat à la présidentielle par sa gestion désastreuse de l’affaire de la Foire du Trône.

    Il est scandaleux de faire pression sur les témoins, pour tenter de confirmer la version officielle de « l’accident ».

    Il est absurde d’envisager de fermer la Foire du Trône, comme si en supprimant le lieu du crime on pouvait effacer qui s’est passé.

    Il est surtout dérisoire d’imaginer pouvoir cacher la vérité sur le meurtre du policier Caron par une bande de voyous ethniques. Les Français sont au fait de la montée des violences en tout genre, notamment contre les forces de l’ordre.

    La campagne présidentielle ne doit pas être l’occasion de dissimuler les problèmes, mais au contraire de les voir en face, afin de permettre aux citoyens de se déterminer sur le candidat le mieux à même de les affronter.

  • Le Pen et l’Iran

    Sur Europe 1, ce matin : « Quel inconvénient y a-t-il à ce que l’Iran enrichisse de l’uranium ? (...) Le problème le plus important de politique étrangère est de savoir s’il va y avoir la guerre en Iran. La France doit jouer de toutes ses forces son rôle d’intermédiation pour sauver la paix, parce qu’il y a des va-t-en guerre, des gens qui sont prêts à faire la guerre, voire la guerre nucléaire, avec l’Iran, dont les conséquences seraient catastrophiques. (...) Les Iraniens se défendent (de tout projet de nucléaire militaire). Je ne suis pas forcé de les croire, mais je ne suis pas forcé de croire non plus que la possession par l’Iran de la bombe aurait des conséquences plus graves que la possession par Israël ou le Pakistan ou la Chine ou l’Inde. »

  • Le symbole Bayrou

    Jean-Marie Le Pen consacre son deuxième clip de la campagne officielle à l’école. Entre le constat de l’effondrement et de ses conséquences, et l’exposé des réformes nécessaires, il dit ceci : « M. Bayrou, qui a été le ministre de l’Education nationale des présidents Mitterrand et Chirac, symbolise parfaitement l’incapacité de cette classe politique. »

  • Nationalistes de nos provionces, unissons-nous !

    Sous ce titre, Jean Leclerc a publié dans L’Hermine, le bulletin du Front national du Finistère, le texte que nous reproduisons ici.

    De l'Alsace à la Bretagne , du Pays niçois à la Normandie , le débat sur le régionalisme s'est invité dans la campagne électorale après les paroles malheureuses de Marine le Pen, lors de l'émission de Serge Moati, "Ripostes" du 21 janvier dernier. Paroles d'ailleurs quelques fois déformées ou tronquées, mais à coup sûr, critiquables !

    L'Idée bretonne, Lettre de liaison pour une Bretagne enracinée (http://www.lideebretonne.org) avait raison de souligner : "L'honnêteté nous commande de le dire, Jean-Marie Le Pen a refusé de reprendre à son compte les déclarations de sa fille. Ainsi que souligné par Rivarol, "ce Breton enraciné, attaché à son terroir, (a ensuite) déclaré très clairement à la presse régionale que le bilinguisme est tout à fait légitime et que le Front National ne méconnaît pas les spécificités culturelles du pays". Jean-Marie Le Pen, et non sa fille, est bien le candidat du FN à l'élection présidentielle".

    Voilà qui est raison gardée ! C'est dans cet esprit que je réagissais moi-même dans ce même Rivarol, réaction reprise partiellement dans National Hebdo, sous le titre Union des patriotes, quel périmètre ? "Jean-Marie Le Pen a lancé un appel à l'Union des Patriotes. Bravo ! Déjà quelques leaders "nationaux" ont répondu positivement et l'Union prend corps. Mais pourquoi cet appel ne s'adresserait-il pas également à tous les Régionalistes conscients des graves dangers qui nous menacent tous ? Sans doute faudrait-il que le Front National adopte une ligne politique moins jacobine et s'ouvre aux sensibilités des défenseurs des Provinces qui furent autrefois indépendantes ou pour le moins plus autonomes par rapport au pouvoir central. Ce qu'a réussi magistralement Bruno Gollnisch au parlement européen avec la création du Groupe ITS devrait être possible au niveau de notre Hexagone. Identité, Tradition, Souveraineté, ça sonne bien avec Province Mais il faudrait aussi que Marine Le Pen arrête de prendre des positions suicidaires contre les langues régionales, par exemple. Si elle veut plomber la candidature de son papa, elle ne pourrait mieux faire !"

    Tandis que la mise au point de Marine Le Pen ne clarifiait pas vraiment le débat, nous avons alors découvert, avec stupeur, une nouvelle prise de position, heureusement plus confidentielle, celle d'Adsav ! qui se veut être "le parti breton" : Election française, Abstention bretonne !

    Stupeur et consternation ! Cette stratégie d'enfermement ne mène à rien. Et de plus, les Bretons, pas plus que les autres Français, ne sont des acharnés du boycott, qu'il soit commercial, culturel ou politique. L'abstention mêle dans le même chaudron, les paresseux, les insouciants et les farfelus ! Dès lors, le ridicule n'est pas loin !

    Mais il faut aussi argumenter un peu plus en profondeur… C'est vrai, en 1917, les Irlandais avaient profité de l'engagement de l'Angleterre dans la guerre de 14 pour lancer leur offensive d'indépendance. En 1940, certains Bretons avaient lancé une opération un peu similaire en tentant d'enfoncer un coin entre Paris et Berlin. Cette initiative avait fait long feu. Et ces Bretons ont payé lourdement leur engagement. Mais le contexte d'alors n'avait rien à voir avec celui que nous connaissons aujourd'hui :

    – Dans un passé plus lointain, les Régions s'inséraient dans une structure monarchique de l'Europe et des Nations.

    – L’ONU – le "grand machin", dixit De Gaulle ! – n'existait pas et donc n'imposait pas, aux plus faibles, la loi des plus forts.

    – Le mondialisme, hydre économico-financière, ne régnait pas en maître. L'horizon des hommes était celui de leur village, au plus loin de leur capitale.

    – Le "politiquement correct" n'étouffait pas la réflexion politique et l'expression culturelle. Les lobbies existaient sans doute, mais leurs cercles d'influence étaient bien restreints à comparer à ceux des lobbies triomphants d'aujourd'hui.

    – Le déferlement de l'immigration sur l'Europe, la pression conquérante de l'Islam ne menaçaient pas notre indépendance, notre liberté.

    D'ailleurs, on peut rappeler les engagements de quelques grandes figures bretonnes :

    -- L'abbé Perrot, grand défenseur de la langue et de la foi bretonnes, pendant la guerre 14, sera brancardier sur le Front. Il rentrera en Bretagne avec une citation pour sa bravoure et son dévouement.

    – Le poète groisillon Jean-Pierre Calloc'h, lui, sera tué sur le Front, le 10 avril 1917. Son poème "Prière du guetteur" est un bel hymne au patriotisme national et provincial.

    – Plus tard, pendant l'autre guerre, le barde Taldir Jaffrenou, sera même décoré de la Légion d'Honneur !

    – Yann Fouéré ne fut-il pas, tout à la fois, fonctionnaire de la République et militant breton ?

    – Le comte Albert de Mun ne cumula-t-il pas les fonctions de président du Bleun-Brug, en Bretagne, et de député à Paris ?

    Alors, il faudrait renier Chateaubriand, Tabarly, le colonel Remy, Botrel et même Louison Bobet, et une foule d'autres Bretons ?

    Mais, c'est vrai aussi que j'ai été choqué par les propos jacobins de Marine Le Pen sur le régionalisme en général et les langues régionales en particulier. Je dois avouer également que je regrette que Jean-Marie Le Pen ne manifeste pas plus son attachement à notre Bretagne. Mais…

    Oui, une autre stratégie loin de l'abstention est possible. Dépassant les vieilles rancunes, délaissant les griefs, face aux dangers qui nous menacent tous, les militants nationalistes bretons peuvent s'engager hardiment dans la campagne.

    Quitte à présenter ensuite la "facture" à Jean-Marie Le Pen ! Nationalistes de nos Provinces, unissons-nous !

    L'abstention, c'est la mort lente, une mort acceptée ! Et moi, je veux vivre ! Je ne m'abstiendrai pas !

    Le 22 avril, je voterai ! Je voterai Jean-Marie Le Pen !

  • "Ces Français issus de l'immigration tentés par l'extrême droite"

    Texte d’une intéressante dépêche de l’AFP, sans commentaire (sinon pour signaler que l’association SOS Enfants d’Irak n’a pas été fondée par Farid Smahi mais par Jany Le Pen, et pour rappeler que l’expression « extrême droite » n’est pas une description mais une calomnie diabolisatrice).

    Le phénomène reste minoritaire mais prend une ampleur inédite: des Français issus de l'immigration, pères de famille ou jeunes de banlieue, se disent prêts à voter à la présidentielle pour Jean-Marie Le Pen, champion de la "préférence nationale".

    "Je vais voter pour Le Pen", affirme sans hésiter Mourad Asfour, 25 ans, étudiant en histoire de l'art à Dijon.

    Pour lui, le candidat du FN, finaliste inattendu de 2002, crédité cette année de 13% à 16% des intentions de vote, est le seul candidat qui "incarne l'amour de la France".

    Arrivé du Maroc à 1 an, ce musulman pratiquant approuve la priorité donnée à la lutte contre l'immigration car "les capacités d'accueil de la France sont saturées". Il estime que M. Le Pen partage avec lui certaines "valeurs morales", comme l'opposition au mariage homosexuel.

    Il n'est pas isolé: le Canard enchaîné a fait état d'un sondage réalisé pour le ministère de l'Intérieur, selon lequel 8% des Français originaires du Maghreb seraient prêts à voter Le Pen. Soit plus de 100.000 électeurs potentiels.

    Le candidat d'extrême droite a réussi un coup médiatique vendredi, en se rendant sur la dalle d'Argenteuil où l'UMP Nicolas Sarkozy, qui y avait parlé de "racaille", est mis par ses rivaux au défi de revenir.

    Il avait déjà surpris en choisissant une jeune fille d'origine nord-africaine pour illustrer une des premières affiches de sa campagne 2007.

    "Plutôt de gauche", Habiba Boualem, une juriste de 35 ans, dit que le parti socialiste ne lui "convient plus". Et puisqu'elle ne voit "aucune différence" entre le FN et l'UMP, elle choisit "l'original plutôt que la photocopie" (formule qu'affectionne Le Pen). C'est donc le candidat Front national qui aura son suffrage.

    Cette fille d'immigrés algériens, qui vit dans la cité du Mirail à Toulouse, souhaite une "régulation de l'immigration".

    "Le pauvre chasse plus pauvre que lui", constate avec amertume Sophia Chikirou, 27 ans, membre des instances dirigeantes du PS et auteur de "Ma France laïque".

    Egalement fille d'immigrés algériens, cette militante du XXe arrondissement de Paris a constaté que nombre de commerçants immigrés de son quartier s'étaient engagés pour Le Pen.

    Par exemple, propriétaires de petits hôtels réquisitionnés par les services sociaux pour l'hébergement de familles de sans-papiers, ils se retrouvent face à des dégradations. "Ils en veulent aux autorités et disent: +avec le Pen on sera débarrassé des sans-papiers et de la polygamie+".

    "Y en a marre de voir des Maliens sans papiers logés dans des hôtels", confirme Farid Smahi, membre du bureau politique du FN, qui se déclare "Français patriote et musulman", et n'hésite pas aller vanter la "préférence nationale" dans des banlieues pauvres où il était autrefois "insulté".

    Grâce à son association créée pour aider les enfants irakiens pendant l'embargo international, M. Smahi a réussi à se "faire accepter", puis se "faire entendre". Il assure avoir apporté 3.500 adhésions d'immigrés en moins d'un an au FN.

    Perçu d'abord comme un "épiphénomène", le vote FN d'origine immigrée comporte désormais une "part d'adhésion", note le politologue Jean-Yves Camus.

    C'est le cas de A.M., avocat algérien de 50 ans reconverti dans le commerce à Paris, père de deux enfants scolarisés dans le privé, qui ne supporte plus de voir ses impôts "distribués à des blacks et des arabes" pour lesquels la France ne serait "qu'une vache à traire".

    Il votera donc Le Pen, même s'il estime que "le bâton peut se retourner" un jour contre lui.

  • Dérapage

    Voici le nouveau « dérapage » de Jean-Marie Le Pen, à en croire les médias, la gauche, la droite et le reste.

    Il a dit à propos de Nicolas Sarkozy : « C'est un candidat qui vient de l'immigration, moi je suis un candidat du terroir. C'est vrai qu'il y a une différence, un choix qui peut être considéré comme fondamental par un certain nombre de Français. »

    Le Pen a eu beau préciser que Sarkozy en a lui-même fait un argument de sa campagne (et à de nombreuses reprises, insistant même, avec des mots étranges, sur sa nature de « Français au sang mêlé » qui ne se sent « pas étranger à cette jeunesse aux origines mélangées »). « J'ai repris la formule de Sarkozy lui-même qui s'est fait gloire, à plusieurs reprises, d'être fils d'immigré. Je ne l'aurais pas utilisée si M. Sarkozy ne s'en était pas servi comme un argument qu'il estime favorable », a insisté Le Pen.

    Mais rien n’y fait. Revoilà la xénophobie, le racisme, Le Pen toujours tel qu’en lui-même, etc.

    S’agirait-il de masquer par un faux dérapage de Le Pen le vrai dérapage de Sarkozy ?

    Car s’il y a eu un dérapage, et un sévère, ces derniers jours, c’est bien celui de Sarkozy reprenant les pires vieilleries du déterminisme génétique conduisant à l’eugénisme idéologique : sur le pédophile qui naît ainsi parce que c’est dans ses gènes, et sur les jeunes qui se suicident parce que « génétiquement, ils avaient une fragilité ».

    Il est pour le moins inquiétant, et scandaleux, de voir le favori des sondages tenir de tels propos, qu’on croyait jetés avec le nazisme aux poubelles de l’histoire.

    Dans la même émission où il se disait le candidat du terroir face au candidat qui vient de l’immigration, Jean-Marie Le Pen est celui qui a eu, comme d’habitude, la réaction la plus juste et la plus précise : Sarkozy, qui est conduit à dire « beaucoup de choses, quelquefois un peu absurdes », a « repris les vieilles thèses du XIXe siècle sur le criminel-né ». Il s’agit en effet du fameux « chromosome du crime » de Cesare Lambroso, dont chacun sait qu’il n’existe pas.

    D’autre part, Jean-Marie Le Pen a bien fait de relever cette autre absurdité : quand Sarkozy « promet à toutes les femmes battues du monde de leur donner la nationalité française, on est là dans le domaine ubuesque ».

  • Le journalisme politique selon Pascale Clark

    François Desouche a mis bout à bout les « questions » posées par Pascale Clark à Jean-Marie Le Pen. Edifiant. Il est vrai que Pascale Clark, comme elle le montre bien au début, a été « obligée », la pauvre, d’inviter Le Pen comme les autres candidats. Alors elle se venge. Et se disqualifie pour toujours.

  • Désinformation

    « Les louanges adressées par Jean-Marie Le Pen à la politique d’immigration suisse déplaisent à leur principal concepteur, Christoph Blocher » (...). Ainsi commence une longue dépêche de l’AFP, reproduisant divers propos du porte-parole de Christoph Blocher, Livio Zanolari, visant à faire passer Jean-Marie Le Pen pour un affabulateur et un menteur. Cela ne peut pas rester sans réponse.

    D’abord Jean-Marie Le Pen, lors de la conférence de presse à laquelle il est fait allusion, n’a pas adressé de « louanges » à la politique suisse. Il a fait le tour des politiques d’immigration de différents pays, et a constaté que le cas suisse était le plus proche du programme du Front national. Ce n’est pas tout à fait la même chose.

    « Christoph Blocher et Jean-Marie Le Pen n’ont pas les mêmes buts, ni les mêmes principes : Blocher fait une distinction nette entre légal et illégal », affirme M. Zanolari. Mais aucun homme politique français ne fait plus que Jean-Marie Le Pen la distinction entre ce qui est légal et ce qui est illégal en ce qui concerne l’immigration et la situation des immigrés. Et quand il propose un changement, c’est dans la loi, afin que soit même mieux précisé ce qui est légal et ce qui est illégal.

    M. Le Pen, poursuit l’AFP, « a affirmé à plusieurs reprises qu’il souhaiterait rencontrer le ministre suisse. Une envie qui n’est pas partagée, selon le porte-parole de M. Blocher : “Christoph Blocher n’a ni l’intention ni l’intérêt de rencontrer M. Le Pen“. »  En réalité, un journaliste a demandé à Jean-Marie Le Pen s’il souhaitait rencontrer M. Blocher, et il a répondu en inversant sciemment le propos : « Si M. Blocher souhaite me rencontrer, il peut m’écrire ou me téléphoner. »

    « Jean-Marie Le Pen veut reconduire directement à la frontière un étranger qui ne présente pas de documents d’identité. Il affirme que cela se passe de cette manière en Suisse, ce qui est faux. » C’est évidemment faux pour tout pays connaissant l’état de droit. Jean-Marie Le Pen demande simplement qu’on applique la législation actuelle sur le séjour des étrangers en situation irrégulière : en faisant la distinction entre ce qui est légal et ce qui est illégal...

    Si le porte-parole de Christoph Blocher commente des propos qui n’ont pas été tenus par Jean-Marie Le Pen, en revanche il est muet sur ce qu’a vraiment dit Jean-Marie Le Pen concernant la Suisse. Pourquoi  ? Parce que ce qu’il a dit est le résumé exact de la politique suisse d’immigration, la politique de Christoph Blocher :

    ­ – Un étranger non-européen ne peut s’installer en Suisse s’il n’est pas recruté pour un poste de travail défini, il doit prouver sa qualification et apporter la preuve qu’aucun travailleur suisse ou européen n’a été trouvé pour l’occuper. (C’est la préférence nationale.)

    – L’asile est refusé à toute personne qui n’a pas de papiers d’identité. (La demande d’asile est rejetée si la personne qui la formule ne présente pas de pièces d’identité. Cela n’a rien à voir avec ce que M. Zanolari fait semblant d’avoir entendu sur les étrangers reconduits directement à la frontière.)

    – La nationalité suisse s’obtient principalement par la filiation. L’acquisition de nationalité est possible, mais elle suppose l’accord de la commune, au terme d’une procédure d’enquête sur l’impétrant, puis du canton, puis de l’Etat.

    Voilà ce qu’a dit Jean-Marie Le Pen. Voilà les propos qu’il faudrait discuter. Mais il n’y a rien à discuter, puisque c’est la teneur des lois suisses en vigueur. Alors on invente des propos contestables pour pouvoir les contester...

  • Le Pen défendra les automobilistes

    Au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue en compagnie de Francis Rongier, président de Défense Permis, et de Thibaut de La Tocnaye , sur « l’engagement du candidat Jean-Marie Le Pen à faire cesser la persécution systématique des automobilistes », Bruno Gollnisch a souligné qu’« un système qui pénalise des centaines de milliers de citoyens honnêtes et sérieux est un mauvais système ». Dénonçant les multiples persécutions dont sont victimes les automobilistes, dont beaucoup sont illégales, et ce qu’elles entraînent (l’explosion du nombre de conducteurs sans permis), Bruno Gollnisch a annoncé que Jean-Marie Le Pen va s’adresser aux automobilistes pour leur faire savoir que s’il est élu il procédera à une large amnistie des infractions (qui ne mettent pas en péril la vie d’autrui), relèvera à 150 km/h la vitesse autorisée sur autoroute, relèvera raisonnablement le taux d’alcoolémie, remettra en cause le permis à points, fera en sorte que les radars ne soient plus un instrument de répression automatique.

  • Le TGV, c’est la France, et non l’Europe

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le record mondial de vitesse établi par le TGV illustre un aspect de l’excellence française.

    N’en déplaise au commissaire européen Jacques Barrot, ce n’est pas « l’Europe » qui est « championne du monde », c’est la France, et c’est plus précisément une entreprise française, Alstom.

    La France est également « championne du monde » en ce qui concerne le nombre de trains à grande vitesse qui circulent sur son territoire.

    La France, et non l’Europe.

    Le gouvernement français a dû naguère arracher à la Commission européenne le droit d’aider Alstom qui traversait une mauvaise passe. Dans une Europe régie par une Constitution super-étatique, Alstom aurait coulé.

    Voilà pourquoi il est nécessaire de réorienter la construction européenne, en respectant et en rétablissant les souverainetés nationales.